Institutionnel

Interdiction des réseaux aux moins de 15 ans : la PPL débattue le 19 janvier à l’Assemblée

Translate
Fr | En
Actualité n° 341381 | Publié le 04 déc. 2025 11:15 | Par YD avec AFP
Écouter cet article
0:00 / 0:00
La proposition de loi sur l'interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 15 ans sera débattue le 19 janvier à l'Assemblée nationale. Portée par la députée Laure Miller, elle a été signée par 121 députés de divers partis. Le texte vise à protéger les mineurs des dangers des réseaux sociaux et prévoit un "couvre-feu numérique" pour les 15-18 ans. Il propose également d'afficher sur les emballages des appareils connectés la mention "déconseillé aux mineurs de moins de 13 ans" et d'interdire l'utilisation des smartphones dans les lycées. De plus, il introduit un "délit de négligence numérique" pour sanctionner les parents exposant abusivement leurs enfants aux écrans. Cette initiative fait écho à une loi australienne interdisant l'accès aux réseaux sociaux pour les adolescents.
Résumé généré par une IA. (L'IA peut faire des erreurs)
Assemblée nationale

La proposition de loi (PPL) sur l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans sera débattue le 19 janvier à l’Assemblée nationale, a indiqué jeudi 4 décembre le chef des députés Renaissance, Gabriel Attal, sur RTL.

Ce texte, portée par la députée Renaissance Laure Miller, a été signée par 121 députés dont 90 du groupe macroniste EPR, et des élus du MoDem, d’Horizons, de LR, du PS, des communistes et du groupe Liot. Elle vise « à protéger les mineurs des risques auxquels les expose l’utilisation des réseaux sociaux ».

Outre l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de quinze ans, le texte prévoit l’instauration d’un « couvre-feu numérique » (entre 22h et 8h) pour les 15-18 ans. Il prône également d’imposer sur les emballages des smartphones et autres terminaux connectés à internet la mention « déconseillé aux mineurs de moins de 13 ans », ou encore d’étendre aux lycées l’interdiction de l’utilisation des smartphones.

Les signataires proposent aussi d’inscrire dans le code pénal un « délit de négligence numérique », pour donner « la possibilité au juge de sanctionner les parents qui exposeraient de façon manifestement abusive et non contrôlée leurs enfants, et notamment les plus jeunes, à des écrans ».

L’examen de cette PPL intervient alors que l’Australie a voté une loi interdisant aux adolescents l’accès aux réseaux sociaux qui entre en vigueur à compter du 10 décembre. Les plateformes de médias sociaux (Facebook, Instagram, TikTok, Twitch…) vont devoir supprimer les comptes des utilisateurs de moins de 16 ans. En cas d’infraction, elles s’exposent à des amendes pouvant atteindre près de 28 millions d’euros (49,5 millions de dollars australiens).