En 2024, les courts métrages français ont généré 1,185 million d’euros de chiffre d’affaires à l’export pour 3 855 ventes de 1 477 titres différents, soit des niveaux jamais atteints depuis que l’étude est réalisée (2009), selon les chiffres publiés par Unifrance, mercredi 12 novembre. C’est d’ailleurs la première fois que le chiffre d’affaires franchit le cap du million d’euros, après avoir plus que doublé en dix ans.
L’an dernier, 26 courts métrages ont dépassé les 10 000 € de recettes. Le premier court métrage en termes de chiffre d’affaires a été Letter to a Pig de Tal Kantor (Miyu Productions, 2022), et le premier en nombre de ventes a été 27 de Flóra Anna Buda (Miyu Productions, 2023).
Le nombre d’acheteurs étrangers a atteint 900, avec Disney+ (Etats-Unis) à nouveau en première place, devant Movistar+ (Espagne) et Shorts International (Royaume-Uni). L’animation a représenté plus de 60 % du chiffre d’affaires global, tandis que les plateformes VOD ont totalisé près de 40 % du chiffre d’affaires. L’Amérique du Nord était la première zone géographique, et les Etats-Unis le premier pays.
« Certaines tendances se confirment » pour le court métrage, explique Unifrance, avec un long cycle de vie sur les marchés étrangers, une prédilection des acheteurs pour les formats les plus courts ainsi qu’une consolidation de la place des plateformes.
Dans les festivals, ce sont 699 courts métrages français qui ont été sélectionnés en 2024, pour 1 634 présentations dans 91 manifestations à l’étranger. Ils ont remporté 157 prix. Les titres les plus sélectionnés et plus primés ont été les courts d’animation en coproduction minoritaire Wander to Wonder de Nina Gantz (Les Productions de Milou) et Beautiful Men de Nicolas Keppens (Miyu Productions) avec 25 sélections et 8 distinctions chacun.
