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Première séance dans la salle Infinite du Grand Rex : nous y étions (essai)

Paris - Publié le mercredi 6 décembre 2023 à 19 h 18 - n° 327801

Mercredi 6 décembre à 10h45 : c’est l’heure prévue pour la toute première séance inaugurant la nouvelle salle premium, baptisée Infinite, du Grand Rex (Satellifacts, 5 décembre). Nous y étions… mais sans succès, cette séance ayant dû être annulée « pour raisons techniques », la salle n’étant pas totalement prête.

Ne nous décourageant pas, nous nous présentons à la suivante, à 13h30, qui est, elle, maintenue et devient donc la toute première séance de cette salle totalement reconstruite, avec la projection du film d’animation Migration de Benjamin Renner. Quelque 25 spectateurs y assisteront, moitié enfants, moitié adultes.

L’effet « Waouh » est indéniable en pénétrant dans la salle via un couloir illuminé : les lumières changeantes sur les côtés et au plafond de la salle font également leur effet, de même que le nombre d’enceintes partout réparties, ainsi que les fauteuils largement espacés d’une rangée à l’autre et, plus généralement, toute l’esthétique du lieu.

L’écran de 9,50 mètres de base est suffisamment grand, et les images nous ont paru sans défaut, de même que le son. Les sièges, bien que de largeur standard, sont très confortables et on s’y enfonce agréablement tout en ayant une assise stable. Si, contrairement aux salles premium Pathé, il n’y a pas de support spécifique pour les jambes, l’espace est largement suffisant entre deux rangées, même, et c’est notre cas, pour les personnes de grande taille.

Un gradinage au maximum de ce qu’il était possible de réaliser, mais non sans défauts

Le fauteuil s’incline de quelques degrés, rendant la position encore plus confortable. Reste que, selon nos constatations, très peu de spectateurs avaient pris conscience de cette possibilité, la manœuvre étant à faire manuellement en avançant l’assise du fauteuil. Il sera certainement utile d’en faire la démonstration à l’écran par une petite animation avant la séance.

On imagine que le gradinage de la salle, qui n’existait pas précédemment même si la salle était en pente, a été réalisé au maximum des possibilités. Pourtant, il se révèle insuffisant. Nous nous sommes déplacé dans la salle avant la séance, nous plaçant juste derrière un spectateur, ou trois rangées derrière. Dans les deux cas, une (toute) petite partie de l’écran est cachée, ce qui se révèle gênant. Et même lorsqu’il n’y a personne devant, mais que l’on est confortablement enfoncé dans le fauteuil incliné, une petite partie du siège de devant, gêne (un tout petit peu) pour une visibilité parfaite.

Reste que c’est un défaut qui ne sera peut-être pas perçu par la majorité des spectateurs sauf, sans doute, dans le cas d’une salle complète sans possibilité de se décaler. En tout cas, à la sortie de la salle, les personnes interrogées par le personnel à l’issue de cette toute première séance se déclaraient enchantées de l’expérience.

Pour rappel, le prix du ticket d’entrée est fixé à 17 euros alors que celui de la Grande Salle est à 14 € et celui des autres salles à 12 €. Les détenteurs d’une carte d’abonnement UGC et autres cartes doivent s’acquitter d’un supplément de 5 €. Du côté de Pathé, le supplément premium qui était de 4 € vient de passer récemment à 5 €, pour un confort supérieur à celui de la salle Infinite du Grand Rex. Dans les deux cas, cela représente une très belle expérience et une nette montée en gamme.

Joël Wirsztel
Directeur de la rédaction

© Satellifacts
© Satellifacts

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