France 3 : soirée spéciale d’adieu à « Plus belle la vie » le vendredi 18 novembre
Paris - Publié le mardi 25 octobre 2022 à 18 h 20 - n° 310284De 20h15 à près de minuit le vendredi 18 novembre, France 3 met son antenne sous le signe de Plus belle la vie pour un dernier hommage à son feuilleton quotidien, arrêté après dix-huit ans de diffusion et 4 665 épisodes (Satellifacts du 5 mai). Après les deux ultimes épisodes, les téléspectateurs retrouveront un dernier prime time (100'), intitulé Sept mariages pour un enterrement, dans une double référence à l’enterrement du programme et à celui d’un personnage emblématique de PBLV, Roland Marci (Michel Cordes), le patron du bar Le Mistral, décédé d’une crise cardiaque lors de l’épisode du 3 octobre.
Produit par Telfrance Série (groupe Newen) comme le feuilleton, il permettra de retrouver nombre de personnages, réunis sur la place du Mistral pour une grande fête organisée en l’honneur de Roland. « Rapidement une vague de mariages est annoncée », sept en l’occurrence, malgré les « nombreuses péripéties » vécues par les futurs mariés. De quoi faire « de ce 18 novembre une journée et un événement inoubliables », selon le communiqué. Sept mariages pour un enterrement est réalisé par Pascal Heylbroeck.
La soirée continuera avec un documentaire produit par CAPA, une autre filiale de Newen (groupe TF1). La Grande Aventure de Plus belle la vie (60') reviendra, « avec la complicité de ses interprètes phares, sur les séquences culte qui ont fait le succès de cette série », indique France 3. Coréalisé par Anne-Sophie Dobetzky et Raphael Monégier, il abordera notamment le traitement des « grandes questions sociétales » par ce feuilleton créé par Hubert Besson.
Le feuilleton a eu un « rôle de miroir de la société et [a permis] d’explorer la manière dont une fiction populaire a poussé au dialogue, libéré la parole et contribué, à sa mesure, à l’évolution des mœurs », considère la chaîne.
Rappelons que France Télévisions s’est engagé à compenser, pour la filière marseillaise, la perte de PBLV, qui représentait 572 jours de tournage et 30 000 journées sous contrats de travail par an, selon l’Association régionale des techniciens du Sud-Est (Satellifacts du 19 avril). Le groupe public prévoit ainsi 583 jours de tournage l’an prochain dans la ville, pour un investissement de « 35,6 millions d’euros, [soit] 13 % [du] budget dévolu à la fiction française », selon sa présidente, Delphine Ernotte Cunci (Satellifacts du 30 septembre).