Présidentielle : la FFAP réagit aux propos de Marine Le Pen au sujet de « Quotidien » (TMC)

La Fédération française des agences de presse (FFAP) a réagi, mercredi 13 avril, aux propos tenus la veille par Marine Le Pen au sujet de Quotidien, l’émission de TMC (groupe TF1). Lors d’une conférence de presse, la candidate à la présidence de la République interrogée à propos des journalistes qui se sont vu refuser l’entrée dans son QG de campagne, dimanche 10 avril, au soir du premier tour, a affirmé qu’« il n’y a pas de journalistes chez Quotidien ». Dans son communiqué, la FFAP, qui réunit le SatevSatevSyndicat des agences de presse audiovisuelles, le Saphir SAPHIRSyndicat des agences de presse photographiqueset le SapigSAPIGSyndicat des agences de presse d’informations générales, précise que l’émission présentée par Yann Barthès « est produite par l’agence de presse Bangumi, agréée par la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP), et adhérente du SatevSatevSyndicat des agences de presse audiovisuelles ». Ainsi, « les journalistes de Bangumi qui collaborent à Quotidien sont tous détenteurs de la carte de journalistes professionnels attribuée par une commission indépendante (CCIJPCCIJPCommission de la carte d’identité des journalistes professionnels) ». Selon la FFAP, « au même titre que pour des organes de presse comme Mediapart et Libération, parfois discriminés dans la couverture des manifestations publiques du Rassemblement national, l’exclusion de Quotidien constitue une atteinte à la liberté d’information ».